Texte découvert dans un magazine
Les mots employés, la syntaxe ne peuvent quémouvoir et rendre un peu de justice aux enfants qui très souvent doivent cacher leurs sentiments.
Notre But : leur avenir
Les mots employés, la syntaxe ne peuvent quémouvoir et rendre un peu de justice aux enfants qui très souvent doivent cacher leurs sentiments.
Un enfant de 6 ans voit ses frères et soeurs un mercredi après moi. planning RDV chez le réferent pendant 30min pour ? frères et soeurs 1h normal rencontre fratrie ensuite chez le spychologue 30min ? Quelles charmentes vie à 6 ans pour cette enfant
Bonjour, En ma qualité de professionnelle de la protection de l'enfance, j'ai été amené à effectuer une étude sur le fonctionnement de la protection de l'enfance. À l'exception du Danemark, tous les pays étudiés ont institué un double système de protection de l'enfance ; - l'administration chargée de la protection de l'enfance diffère d'un pays à l'autre, notamment parce que la collectivité territoriale responsable n'est pas la même partout ; - sauf en Suède, c'est la juridiction spécialisée dans les affaires familiales qui intervient dans la protection des mineurs. 1) Tous les pays étudiés sauf le Danemark ont institué un double système de protection de l'enfance a) En Allemagne, en Angleterre, en Belgique, en Italie, au Portugal et en Suède, la protection de l'enfance relève de la compétence de l'administration et, à titre subsidiaire, de celle de la justice Les mesures de protection administrative doivent être prises en accord avec les parents, voire avec les enfants lorsque ceux-ci atteignent un certain âge, qui varie entre douze et quinze ans. Lorsqu'il est impossible d'obtenir l'assentiment des parents, lorsque ceux-ci sont incapables de se conformer à la mesure prescrite ou lorsque le maintien de l'enfant au domicile familial semble dangereux pour le mineur, l'organe administratif chargé de la protection de l'enfance peut saisir la justice afin qu'une mesure de protection judiciaire soit ordonnée. Cette saisine s'effectue directement en Allemagne, en Angleterre et en Suède. Elle requiert l'intermédiaire du ministère public en Belgique, en Italie et au Portugal. Le juge peut imposer une mesure analogue à celles décidées par l'organisme administratif (accompagnement des parents, surveillance des mineurs, placement, etc.). Par ailleurs, le juge est le seul qui puisse retirer l'autorité parentale aux parents. b) Le Danemark fait exception à cette règle Au Danemark, lorsque les parents ne sont pas d'accord avec la mesure de protection administrative prescrite, c'est une commission indépendante rattachée au ministère des affaires sociales qui étudie leur recours. La place du juge dans la protection de l'enfance apparaît très limitée, puisque celui-ci n'intervient qu'exceptionnellement, notamment pour prononcer le retrait de l'autorité parentale. 2) L'administration chargée de la protection de l'enfance diffère d'un pays à l'autre, notamment parce que la collectivité territoriale responsable n'est pas la même partout a) La collectivité territoriale responsable de la protection de l'enfance C'est la commune dans plusieurs pays. Dans les autres, c'est une collectivité de niveau supérieur. Le Danemark, l'Italie, le Portugal et la Suède ont confié la gestion du système de protection de l'enfance aux communes. En revanche, en Allemagne, c'est l'arrondissement qui en est responsable, tandis qu'en Angleterre, c'est le comté. En Belgique, la protection de l'enfance est organisée par les communautés. Dans la communauté flamande, ce sont les arrondissements administratifs qui sont chargés de la protection de l'enfance, tandis que, dans la communauté française, ce sont les arrondissements judiciaires. b) L'administration chargée de la protection de l'enfance En Angleterre, dans la communauté française de Belgique et en Italie, les services sociaux des collectivités compétentes prennent les décisions exigées pour la protection des mineurs. En Suède, les décisions sont arrêtées par des élus locaux. En effet, le conseil municipal délègue ses attributions en matière sociale à sa commission sociale, laquelle peut créer des groupes de travail, en particulier un groupe spécialisé dans les questions relatives aux enfants. Dans les autres pays, les mesures de protection administrative sont prises par des commissions pluridisciplinaires. En Allemagne, il s'agit de l'office de la jeunesse, dont l'organe de décision est composé à la fois de membres de l'assemblée délibérante de l'arrondissement, de personnes choisies par cette assemblée pour leur compétence et de représentants des associations actives dans le domaine de la protection de l'enfance. En Belgique, la communauté flamande a confié la protection de l'enfance à des comités pluridisciplinaires qui réunissent des représentants d'organisations et d'administrations actives dans différents domaines sociaux (la formation, la santé, etc.). Au Danemark, les communes ont l'obligation de mettre en place une commission des enfants et des jeunes, qui réunit trois conseillers municipaux, un juge et un psychopédagogue. Au Portugal, les commissions pluridisciplinaires instituées au niveau municipal rassemblent essentiellement des représentants du monde associatif ainsi que des membres des professions qui sont en contact avec les jeunes. 3) Sauf en Suède, c'est la juridiction spécialisée dans les affaires familiales qui intervient dans la protection des mineurs a) La Suède prévoit l'intervention du juge administratif Les décisions de la commission municipale peuvent être contestées devant le juge administratif. Par ailleurs, lorsqu'une décision de placement doit être imposée, c'est aussi le juge administratif qui prend la décision, à la demande de la commission municipale. b) Les autres pays font intervenir la juridiction spécialisée dans les questions touchant à la famille ou aux mineurs En Allemagne, il s'agit du tribunal de la famille, en Angleterre du tribunal pour les affaires familiales, en Belgique du tribunal de la jeunesse, en Italie du tribunal des mineurs et au Portugal du tribunal de la famille et des mineurs.
C’est à l’âge d’un mois qu’un juge des enfants a décidé de me confier à l’ASE. Très tôt et malgré les recommandations, j’ai considéré ma famille d’accueil comme ma famille. Cet état d’esprit, je l’ai compris très vite, est fortement déconseillé, voire sanctionné. Pourtant, je ne vois pas bien comment on peut demander à un enfant de ne pas considérer les personnes qui vivent depuis toujours avec lui comme sa famille. Je pense, d’ailleurs, que nous touchons là à l’un des principaux problèmes de l’ASE : celui de l’hypocrisie.
Je m associe aux divers témoignages et j' adhere à votre association. En tant qu ancien enfant de lASE enfin une association qui pense aux interets de ceci et non a l argent. Bravo à vous
Bravo pour votre implication, Je suis une ancienne enfant placé et croyez-moi cela n'est pas facile pour nous. Entre les familles d'accueils qui n'ont pas le droit de nous aimer, et nous qui n'avons pas le droit d'aimer notre famille d'accueil. Et surtout l'ASE qui vous le rappelle pratiquement à chaque rencontre. N'avons-nous pas le droit de vivre comme tous les autres enfants, j'ai 28 ans et j'y pense encore aujourd'hui et quoi dire du juge qui fait semblant de nous écouter. Encore une fois Bravo et ne lâché rien.
j espère que les deux principaux presidentiables vont repondrent a votre courrier Bravo en tout cas pour votre implication.
u cœur de ce métier, je voudrais bien sûr ne pas refaire ce jugement, ce n’est pas de ma compétence seulement je me dois de réagir, car prendre en charge un enfant ne relève pas qu’une d’une seule professionnelle. La prise en charge d’un enfant relève de toute une équipe pluridisciplinaire autour d’un enfant (acteurs sociaux, médecins, psychologue, référent) etc. tous ces acteurs travaillant autour de l’enfant. Au-delà des recettes magiques, prendre en charge “les enfants des autres” relève aujourd’hui des compétences surhumaines et une méthode de travail à repenser. Aujourd’hui, seule cette professionnelle est punie de maltraitance. Mais où est l’équipe qui a travaillé avec elle ? Nous sommes aussi acteur premier dans la protection de l’enfance et bien sûr, nous sommes au premier rang de toutes accusations de maltraitances, nous ne sommes pas à l’abri d’une accusation quelconque (Voisin mal intentionné, école, lettre anonyme, etc.) II faudrait la aussi repenser notre fonctionnement dans la prise en charge des enfants. Ce métier peu reconnu et méconnu par l’ensemble des partenaires laisse souvent des conclusions trop hâtivement pris par des équipes. On méconnaît alors ce métier. Nous courons tous les jours le risque d’être accusé car notre métier n’est pas protégé et notre administration ouvre très vite “les parapluies de protection “au détriment de corps de professionnelle que nous sommes. Nous sommes 795 assistants familiaux et nous soutenons notre collègue dans cette tragique épreuve car demain nous ne sommes pas à, l’abri d’une accusation et se sera peut être mon tour d’être accusée. Marie Lebon secrétaire générale de l’UDSPAFAM974
Je suis infirmière DE depuis 12 ans et viens de me spécialiser l'année dernière en tant que puéricultrice. Pendant mon année de spé, j'ai élaboré un Projet Professionnel sur l'inceste , une maltraitance parmi tant d'autre... Ce travail fut pour moi à la fois passionnant (au travers de mes recherches, de mes lectures et de mes réflexions), mais également très frustrant car j'ai pu constater qu'il y a un réel retard en matière de dépistage, de prévention et de suivi en France par rapport à d'autres pays (Canada par exemple)!!! Certes, les actions proposées dans mon travail paraissent peut être un peu utopiques voir même, pour certaines, onéreuses....Mais je suis certaine, qu'avec un équipe pluridisciplinaire il y a moyen de faire avancer les choses. L'élaboration de mon PP ne signifie pas pour moi la fin d'une année de spécialisation, mais plutôt le début d'un projet d'actions que je souhaite poursuivre aujourd'hui
À l’âge de 11 ans, il est placé en famille d’accueil. Il raconte : “Au début, l’adaptation a été difficile. Vous arrivez dans une famille que vous n’avez jamais vue avant, il faut se faire aux personnes, apprendre à les connaître…” Le jeune homme s’intègre parfaitement dans sa nouvelle famille. “Je m’entendais très bien avec les enfants de ma “tatie” et je les ai rapidement considérés comme mes frères et sœurs”. Mais tout bascule à ses 21 ans, âge limite pour l’agrément des assistants familiaux. “Je voulais rester chez ma tatie, elle partageait mon souhait mais le conseil général m’a laissé tomber. Ils m’ont encouragé à prendre un petit studio mais je n’avais aucune aide financière pour ça !” Malgré tout, il vit aujourd’hui encore chez sa tatie. “Elle s’est battue pour que je touche une aide financière pour pouvoir continuer mes études. Sans elle, je n’aurais jamais réussi, je lui dois tout !” Le Tamponnais reprend : “C’est une vraie question qui se pose. Quand j’ai eu 21 ans, je me suis senti abandonné ! J’avais l’impression que passé cet âge, pour le Département, les problèmes familiaux que nous connaissons n’existent plus.”
je me bat actuellement pour que le conseil général du bas Rhin veuille bien me confié un enfant handicapé. j'aime ses enfants porteur de handicap, mais personne dans le cg ne le comprend et pense plutôt à leurs papiers à remplir plutôt que l'intérêt de l'enfant. comme dit une personne que j'ai beaucoup en estime il manque à l'ase un bout du coeur pour comprendre les situations
Un résumé de la soirée du 19.01.2011 ou six medecins ont pu etre là,les infirmiers etaient présents. Mon objectif est l'enfant"libérer l'enfant d'une terre de violence" et pour cela sensibiliser les adultes autour de l'enfant. Les livres dr Catherine Bonnet de l'associationAIVI et ceux dr Maurice berger sont pour moi une réference. Tous deux comme d'autres associations essayent de faire modifier la loi de protection de l'enfance de 2007qui n'est pas correcte.Un article recent dans le quotidien du medecin du dr Maurice Berger 13.01.2011... En attendant que la France rejoigne le Canada (diminution de la violence)peut etre y a t il d'autres solutions Deux congrès importants"hypnose Ericksonienne","méditation et médecine"ou des scientifiques ont apportés les preuves de réparations de traumatismes et le bénéfice pour l'immunité et la santé à moindre cout.la méditation ne coute rien,avec la pratique l'observation du ressenti de ses émotions,la respirations et l'acceptation des pensées qui vont passer le patient va se retrouver . L'enseignement à Kuttolsheimm'a également fait progresser dans ce sens.L'amour =vouloir le bonheur de tous les Etres, la compassion=vouloir les libérer de la souffrance=détachement (on quitte les émotions déstructrices,l'égo,la jalousie,la haine disparaissentet l' on sait que tout est impermanent)et l'on retrouve son chemin D'autres thérapie m'ont été bénéfiques ainsi qu'aux patients EMDR,Kinésiologie,MBSR,Hypnose Ericksoniennes, Artherapie,constellation familiale L'objectif serait d'apporter les resultats de guerison à moindre cout . Je n'invente rien, une autre technique comme l'EFT et l'hypnose Ericksonienne demandent aux patients de s'aimer et s'accepter infiniement et les phobies disparaissent.Il faudrait que cette question"vous aimez vous, vous acceptez vous" ne soit plus tabou. Toutes les personnes présentes ont montré de l'interet et beaucoup de respect pour l'expérience qui pourrait etre réalisée ensemble.
Pouvez vous SVP, publier le courrier envoyé à Mme Sarkozi, par contre peux de monde s'intéresse au problème des enfants placés à l'ASE
Un article paru dans le quotidien du médecin du 25.02.2010 : "Le conseil économique, social et environnemental dresse un état des lieux : Le repérage et la prise en charge des adolescents est jugé trop tardif. Selon,une expertise de l'INSERM, 1/8 souffrirait d'un trouble mental en France. Selon une expertise collectif de l'inserm : La demande en soins psychiatriques est tout comme le recours aux soins en psychiatrie générale, en forte croissance de 7% depuis 2000. Les intervenants sont nombreux : psychiatres, éducateurs, psychologues, assistants sociaux. Toutefois les médecins généralistes, les pédiatres, et les médecins de l'éducation nationale ont un rôle essentiel affirme le CES. Ce sont eux qui sont amenés à assurer un dépistage précoce, mais leur connaissance des avancées scientifiques, dans le domaine du repérage des troubles, est la plupart du temps insuffisante, comme leur formation continue en la matière et , dans le cas des médecins scolaires, en raison de l'insuffisance chronique des moyens : ils ne peuvent jouer un rôle en matière de repérage des troubles. Les solutions : renforcer la pédopsychiatrie dans les études médicales, revaloriser la fonction de médecin de l'éducation nationale et de renforcer leur nombre. D'autres propositions visent à mieux organiser l'offrede soins, qui doit être pensée en termes de réseaux afin de garantir la continuité des soins. Selon le CES, la prise en charge par l'assurance maladie devrait être étendue aux professionnels capables d'intervenir en amont de l'établissement d'un bilant, tels les psychologues et psychomotriciens libéraux. Enfin l'accompagnement des familles est un des points fort de l'avis. La généralisation de lieux d'accueil, comme ceux déjà créés par certaines municipalités, devrait leur permettre de partager leurs interrogations sur le comportement de leur enfant avant toute médicalisation." Pour ce qui me concerne, il faudrait mettre au programme l'intelligence du coeur, l'entraide et la solidarité ; il ne sert à rien de mettre en place des actions, de créer plus de poste en pédopsychiatrie, il faut s'intéresser à la cause et je préfère savoir les enfants au cours de danse indienne ou à la musique plutôt qu'à passer leur mercredi à attendre en pédopsychiatrie. Les canadiens ont bien compris l'importance du suivi dès la maternité dans la prévention des troubles.
Je vous remercie sincèrement d’être intervenue afin de défendre mes intérêts et plus précisément les intérêts de la petite xxxxx, tout est rentré dans l’ordre et heureusement que vous nous avez soutenue.
Dans ce monde de brut il y avait une famille d'accueil qui aurait du rendre heureu un petit bout de chou de 3 ans et malheureusement avec la cruauté des gens sa n'a pas été possible et maintenant ce petit bout de chou ère sur ce monde complétement désorienté et perdu. Pourquoi tant de violences? Pour un petit être qui ne demandait que tendresse et une vie normale. Alors que maintenant il est trimbalé à droite, à gauche et ses nuits sont glaciales sachant qu'il est dans le chaud. Alors pourquoi avoir détruis une famille d'accueil qui voulais que le bohneur de ce petit bout de chou? Il faut éspérer que cela change, il a des gens qui ont les moyens de faire changer les choses mais apparement cela les laisse froid. On devrait donner une médaille à cette famille d'accueil pour tout le courage et la souffrance qu'ils ont encourus. Bon courage à vous!!!
En france on considère l'assistante maternelle davantage comme une loggeuse que membre d'une équipe, le travail de la famille d'accueil ne devrait pas se limiter à assurer l'accueil de l'enfant, mais devrait participer aux objectifs de l'accueil, mais l'ASE a dû mal à intégrer dans le goupe l'assistante maternelle. Et on continue à l'accuser de sur-investissement affectif et on n'hésite pas à monter des dossiers de maltraitances.
Voir texte paru dans la dépèche du midi http://www.ladepeche.fr/article/2009/10/22/699512-Lourdes-Famille-d-accueil-une-grand-mere-se-bat-pour-sa-petite-fille.html
La Loi sur la protection de la jeunesse prévoit la révision de la situation de tout enfant placé en milieu substitut depuis deux ans. Cette révision de la situation de l’enfant a pour but de déterminer si celui-ci peut retourner chez ses parents ou s’il faut envisager un autre projet de vie pour lui. La notion de projet vie est utilisée pour désigner la démarche qui sert à établir une projection des conditions de vie sociale et familiale jugées les plus aptes à répondre aux besoins de l’enfant et à lui offrir des liens continus et un milieu d’appartenance dans une optique de permanence. On élabore un projet de vie dans le cas d’enfants à risque ou en situation d’abandon. L’élaboration d’un projet de vie peut prendre diverses orientations dont celle de diriger l’enfant vers un nouveau milieu d’appartenance. L’adoption fait partie de ces orientations et vise à permettre à l’enfant de vivre une relation harmonieuse avec des personnes qui tiennent lieu de figures parentales et qui lui garantiront les conditions de vie sociale et familiale jugées les plus aptes à répondre à ses besoins de façon permanente.
Je réagis à l'actualité Française : comment peut-on conserver un lien d'autorité parentale avec un homme qui attache son enfant à une chaîne au fond d'un jardin pour le punir? Mais surtout j'ai en mémoire une interview de Mimi Mathy au journal de 20h de TF1 du 19 mai 2009 : Savez vous qu'elle a été nommée ambassadrice auprès de l'UNICEF pour succéder à Emmanuelle Béart au "Droit de l'Enfant"..... Et là j'ai entendu parler du droit des enfants Africains....mais la Convention des Droits de l'enfant a aussi été signée par la France et signer une convention c'est proclamer (entre autre chose) une volonté d'appliquer le texte en mettant en conformité ses lois. Où sont les Droits de l’enfant placé en famille d'accueil ? Droits à la Justice, au respect de la condition d’enfant et à la vie privée ? Il faut être célèbre pour se faire entendre….ou nombreux ? Alors pour être plus nombreux, j’adhère à votre association.
La Colombie a une approche de l’intérêt supérieur de l’enfant très différente de celle qui est pratiquée en France ou dans d’autres pays d’Europe. Pour les Colombiens, les droits de l’enfant et son intérêt priment sur les droits de quiconque, notamment de ses parents. Ainsi, en cas de maltraitance ou de négligence grave, il arrive qu’une filiation soit interrompue par les autorités compétentes, pour permettre à l’enfant de s’insérer dans une nouvelle famille par l’adoption, et par là de lui restituer son droit à avoir une famille digne de ce nom. Une démarche inimaginable en France, où le lien biologique est maintenu coûte que coûte. La Constitution colombienne a été modifiée pour la dernière fois en 1991 pour incorporer dans la législation interne la Convention internationale des droits de l’enfant des Nations Unies. Depuis, les droits fondamentaux des enfants reconnus par la Constitution sont, entre autres, le droit à la vie, à l’intégrité physique, à la santé, à la sécurité sociale, aux soins et à l’amour, à grandir au sein d’une famille et à n’être séparé de celle-ci que dans les circonstances spécialement définies par la loi, dans le but exclusif de les protéger (art. 44). La famille, la société et l’Etat ont l’obligation d’assister et de protéger l’enfant pour garantir son développement intégral et le plein exercice de ses droits, qui prévalent sur les droits d’autrui. En France, tout se passe comme si, pour l’Etat et la société, l’intérêt supérieur d’un enfant en danger auprès de ses parents était de grandir au sein d’une institution ou d’une famille d’accueil provisoire, pour une durée indéterminée qui se prolonge parfois jusqu’à la majorité. Le lien biologique est préservé coûte que coûte, au risque pour l’enfant de ne jamais se sentir appartenir à aucune famille. Dans la famille d’accueil, même si l’enfant y reste toute son enfance, les services sociaux invitent généralement les parents d’accueil à ne pas se laisser appeler « papa et maman », pour bien montrer que le lien filial n’existe pas avec eux. Finalement, les seuls parents reconnus de ces enfants-là sont justement ceux qui ne peuvent les élever. L’expérience acquise en Colombie a permis aux autorités de ce pays de se placer parmi les avant-gardistes. De plus, l’adoption ne peut intervenir qu’après que l’enfant ait reçu un suivi thérapeutique pour surmonter les épreuves vécues.